Le principe de fraternité

Le 12 juillet dernier, les 119 députés présents dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale valident le principe de fraternité et effacent de la constitution le mot race, réaffirmé en 1946, après la période noire du nazisme d'une part. Le rejet des thèses racistes, héritage de notre histoire coloniale et des théories du xix siècle, d'autre part.

Ainsi, concernant le soutien aux populations dites : "migrantes", chaque citoyen peut sur le territoire national, aider autrui dans une but humanitaire sans conditon, notamment cellle de la régularité du titre de séjour. Il ne pourra plus être poursuivi par les autorités et être condamné.

Cependant, à l'aube où se brunit nos campagnes, nos villes, nos pays et le monde, certains s'inquiètent de cette décision. En effet, ils regardent avec crainte, l'horizon se dessiner de nouveau le profif des années 30 dont l'odeur ne peut que nous donner à nouveau la nausée. Et en particulier, lorsque d'autres affirment, sous couvert du drapeau national ou de la Marseillaise, que ce n'est pas l'équipe de France qui a été sacrée : championne du monde de footbal, mais je les cite : "l'Afrique".

La mémoire collective semble perdre parfois le sens de son histoire, en particulier lorsque l'émotion vient s'entremêler, sous l'égide de certains polémistes et pseudo-journalistes qui aiment de manière perverses l'alimenter sur les plateaux de télévision et de radios dont  les responsables les laissent vociférer, au nom d'une pseudo liberté d'expression.

Alors, c'est pour cette raison que la culture, l'information et les mots comme : liberté, égalité, fraternité mais aussi république, démocratie et le droit aux différences doivent résonner et s'affirmer davantage dans nos sociètés.

"Je suis de race humaine" Albert Einstein